Lopez, trappeur
Edward Ruben se souvient lorsque Lopez piégeait autour
des îles Baillie :
« [Il y avait] tant de renards. [Il avait] une douzaine de pièges
pour commencer, plus tard au cours de l'hiver avant la fin de la saison, [il]
sortait la chaîne, une chaîne de chien, [et attrapait] 300 renards,
sans l'aide des chiens. Ces trappeurs blancs ont dû faire beaucoup d'argent.
Peter Lopez, son patron, s'est arrêté à l'île Booth.
Il est le capitaine, il avait plus de 1 000 renards. Le prix le plus élevé
que j'ai connu c'était quand le capitaine Pedersen payait de 75 $ à
95 $ par renard. Dix ans plus tard, nous étions alors à la baie
de Tom Cod depuis 1925, vers ... la fourrure avait beaucoup baissé. Il
y avait deux surs, qui sont restées à la baie de Tom Cod trois
ou quatre [ans] ?, puis sont déménagées à Aklavik.
Du bon monde. » (Edward Ruben 2002). Peter Lopez vivait toujours à
l'île Baillie en 1925 (Gillingham 1955).
Trappeurs illégaux
En 1931, l'expérience, que Lopez acquiert aauprès de l'Expédition
canadienne dans l'Arctique sur l'île Melville, le met en contact avec deux
trappeurs (Verville et Austin) qui ont voyagé illégalement à
l'île Banks, espérant parvenir à la cache Bernier sur l'île
Melville que l'Expédition canadienne avait utilisée en 1916-1918.
« Peter Lopez, trappeur de la baie Tom Cod, déclare que M. Verville
lui a posé des questions très détaillées par rapport
à l'emplacement exact d'une cache appartenant à l'Expédition,
située dans la région sud-ouest de l'île Melville, où
se trouve de la nourriture, des vêtements, et comme j'ai cru comprendre,
du distillat. » (Lettre à la division G de la GRC de la part du gend.
Wilson, Détachement de la GRC de Pearce Point, le 29 juillet 1931. Archives
nationales du Canada RG 85, vol. 825, dossier 7210).
|
|