S'appuyant sur les avantages tirés de l'adoption du
décret en conseil CP 1003, la reconnaissance syndicale
culmina avec l'adoption de la formule Rand en 1945.
Fondée sur un compromis proposé par le juge de
la Cour suprême, Ivan Rand, entre la direction de Ford
et ses travailleurs en grève, cette décision
imposa à tous les travailleurs, y compris les non-membres,
de payer leurs cotisations afin d'assurer la stabilité
financière des syndicats.
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George Burt, membre des Travailleurs unis de l'automobile, participa
à la grève de Ford à Windsor en 1945. Son
témoignage démontre l'importance de cette victoire pour le
mouvement ouvrier.
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L'avènement du syndicalisme chez Ford était
nécessaire :
[TRADUCTION] « À l'époque, le taux horaire chez
Ford était de 0,75 $ de l'heure. C'était moins que le
salaire payé par General Motors et 0,10 $ de moins que chez
Chrysler. En plus, certaines pratiques chez Ford étaient
vraiment déplorables. On embauchait à un salaire de
0,75 $ de l'heure, puis six mois plus tard, les ouvriers avaient
droit à une augmentation de 0,10 $. Ainsi, la compagnie
gardait les travailleurs pendant six mois pour ensuite les mettre
à pied et les réengager à 0,75 $. Cette
pratique n'était pas très bien reçue. De
plus, la compagnie ne payait pas d'heures supplémentaires
dans aucune de ses usines. »
Source: We stand Together: First-hand
accounts of Dramatic Events in Canada's Labour Past, Gloria Montero
(Toronto: James Lorimer & Company, 1979).
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Délégué syndical aidant un membre à remplir un
formulaire de grief en 1947.
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Chèque représentant les cotisations payées en vertu de
la formule Rand par Ford Canada Ltée
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Les
résultats de la formule Rand
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