George Prevost commandait les forces britanniques en Amérique du Nord pendant la guerre de 1812. À titre de commandant en chef, il mena une prudente stratégie de défense qui fut sévèrement critiquée, mais qui, finalement, réussi à maintenir le Canada entre les mains des Britanniques. Il remporta moins de succès comme commandant sur le terrain. Il échoua lors de l’attaque d’une base navale américaine, à Sacket’s Harbor, au lac Ontario, en 1813, et lors d’une tentative d’invasion des États-Unis par le lac Champlain, laquelle se termina par une défaite à la bataille de Plattsburgh en 1814.

La guerre de la Grande-Bretagne contre Napoléon et les États-Unis dépendait de dizaines de milliers de simples marins naviguant à bord de navires marchands et de bâtiments de guerre. Ces vaisseaux transportaient des troupes et du ravitaillement, et assurèrent la maîtrise britannique de la mer.Chaque marin devait effectuer un large éventail de tâches complexes et physiquement ardues, de la conduite du navire au réglage des voiles pendant une tempête. Ils devaient aussi être formés à l’usage de l’artillerie du navire, aux combats corps à corps lors de l’abordage et pour servir comme fantassins à terre.

Arthur Wellesley, duc de Wellington, la figure militaire britannique dominante à l’époque de la guerre de 1812, est mieux connu pour avoir vaincu Napoléon à Waterloo. La façon dont il a mené les opérations contre les troupes de ce dernier en Espagne, qui atteignit son point culminant dans une invasion du Sud de la France, et sa victoire à la bataille de Waterloo le propulsèrent aux premiers rangs de la vie militaire et politique britannique. Il servit ensuite comme commandant en chef de l’armée britannique, puis comme premier ministre de la Grande-Bretagne.