Une fois que la Première Guerre mondiale se fut achevée en 1918, le gouvernement canadien espérait fort que le nouveau ministère de l'Immigration et de la Colonisation attirerait une foule d'agriculteurs immigrants de la Grande-Bretagne. Tel fut le cas, même si les seules terres gouvernementales gratuites à l'époque se trouvaient loin des chemins de fer (sauf dans le cas des soldats pionniers). D'autres circonstances incitaient cependant les agriculteurs à quitter la Grande-Bretagne surpeuplée. Le gouvernement britannique offrait dans bien des cas des tarifs préférentiels à ses sujets qui voulaient gagner de nombreuses régions de l'Empire, dont le Canada. Il y avait encore une foule de bonnes terres fertiles à vendre dans l'Ouest canadien, dont une forte proportion appartenait aux deux sociétés de chemin de fer nationales, le Chemin de fer Canadien Pacifique et les nouveaux Chemins de fer nationaux du Canada. Les deux sociétés menaient une publicité intensive en Grande-Bretagne et faisaient de nombreuses propositions intéressantes aux pionniers éventuels. Si le gouvernement canadien appuyait les projets des sociétés de chemin de fer, l'attraction d'immigrants dans les prairies ne constituait plus une priorité. On avait besoin d'agriculteurs immigrants dans toutes les régions du Canada. |
Les premières années, 1870-1897 |
La publicité en Grande-Bretagne, 1900-1916 |
La publicité en Europe, de 1900 aux années 1920 |
La présentation des nouveaux arrivés au Canada, 1910-1911 |
La publicité aux États-Unis, de 1900 aux années 1920 |
La publicité en Grande-Bretagne dans les années 1920 |