Malgré les occasions qui s'offraient à un grand nombre de
Canadiennes et de Canadiens de mieux gagner leur vie après la guerre,
le mouvement ouvrier continua à faire face à de sérieux
défis. Au sein de la fonction publique, par exemple, la percée
de la technologie jeta une ombre sur la sécurité d'emploi des
travailleurs de la même façon qu'elle avait menacé les
corps de métier à la fin du XIXe siècle. La
machine, une fois de plus, supplantait les humains ou dévaluait
leurs emplois.
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[TRADUCTION]
« Tout en reconnaissant les retombées positives de la
mécanisation sur les coûts de production », le syndicat
estime que « la mécanisation et l'automation peuvent
réduire le nombre d'employés, modifier les profils de
compétence, contribuer au déplacement des services
et accroître l'importance du travail de nuit ou du travail à
des heures incommodes pour l'employé ».
Les syndicats déclarent qu'« étant donné
l'incidence sociale et psychologique de ces changements, l'augmentation
de la productivité ne suffit pas à justifier l'introduction
à grande échelle de la mécanisation ».
Source: Numéro de mai-juin de la Canadian Union of Postal Workers
cité de l'ouvrage de Robert M. Laxer, éd., Technological
Change and the Workforce (Toronto: Institut d'études
pédagogiques de l'Ontario, 1978)
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En quoi les
systèmes de traitement de texte ont-il modifié le
marché du travail?
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