Les syndicats industriels furent créés par les corps de métier américains et canadiens désireux de partager les revenus, de créer un front de résistance plus uni et un meilleur réseau d'information et d'obtenir des conditions de travail normalisées dans toute l'Amérique du Nord. Les employeurs canadiens utilisèrent leurs relations aux États-Unis pour dénoncer les filiales canadiennes. Malgré cela, le gouvernement fédéral lui-même fut forcé de reconnaître, dans le cadre d'une Commission royale instituée en 1903, que ces syndicats apportaient une contribution remarquable à l'amélioration des conditions de vie des travailleurs.

Au début du XXe siècle, les syndicats internationaux dominent le mouvement syndical québécois, tout particulièrement à Montréal, métropole industrielle du Canada. Ils recrutent leurs membres parmi les travailleurs de la construction, des transports, de la métallurgie, de l'imprimerie, du vêtement et parmi les ouvriers qualifiés de l'industrie manufacturière. Ce sont eux qui dirigent la plupart des grèves importantes.


Tailleurs de pierre

Reconstitution d'une Extrait de Canada's Century: A Review 
of Labor Conditions To-Day, major Robert Larmour (Toronto : William Briggs, 1907) Le major Robert Larmour aborde la question de l'influence américaine sur les syndicats canadiens.

Corps de métier
Rapport de la Commission royale sur les différends 
industriels dans la province de Colombie-Britannique 
publié par le ministère du Travail du Canada, 
Ottawa, Imprimerie du gouvernement canadien, 1903 La Commission royale reconnaît, à son corps défendant, l'importance de certains syndicats.



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