Pour les fonctionnaires et le reste de la main-d'uvre canadienne,
la période d'après-guerre fut généralement
marquée de prospérité. De nombreux travailleurs
canadiens saisirent l'occasion qui leur était offerte de
déménager dans les banlieues, d'acheter de nouveaux appareils
et de nouveaux biens de consommation. Tout le monde, néanmoins, ne
partageait pas la prospérité retrouvée et plusieurs
syndicats, pendant cette période, luttèrent pour assurer
un niveau de vie raisonnable à toute la population active du Canada.
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[TRADUCTION]
« Les consommateurs ont,
semble-t-il, dépensé sans compter dans la première
moitié de l'année 1953. Les ventes au détail ont
grimpé de 6,5 p. 100 par rapport à la même période
de l'année précédente. Avec des prix de détail
légèrement inférieurs à ceux de 1952, cela
signifie que les gens ont acheté une plus grande quantité
de biens que l'année dernière - le pourcentage d'augmentation
étant supérieur à la croissance démographique.
Ainsi, les principaux indices, soit le niveau moyen d'emploi,
l'augmentation de la production industrielle et l'augmentation des
ventes au détail, laissent entrevoir une économie
passablement florissante. »
Labor Facts, Vol. IV, no 9, septembre 1953.
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Pourquoi les syndicats sont-ils convaincus
que la population canadienne doit pouvoir accéder à
certains biens de consommation?
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Le chèque de paye ne couvre pas les factures
des denrées alimentaires.
Propagande de la campagne Price
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