John Fryer, président du Syndicat national de la
fonction publique provinciale (SNFPP)
[TRADUCTION] « Si les gouvernements provinciaux ont le sentiment
de faire face à des contraintes financières parce que
leur propre économie est menacée et que leur
déficit augmente, il s'ensuit que notre pouvoir de
négociation au nom de nos membres, en ce qui a trait au
salaire de base, aux conditions de travail et à l'adoption
de nouveaux programmes, s'en trouve considérablement
réduit. »
Gerard Docquier, directeur national des Métallurgistes
unis d'Amérique
[TRADUCTION] « Nous assistons à un sévère
recul de l'industrialisation au pays et perdons par conséquent
des milliers de membres... J'irais jusqu'à dire que nous perdons
plus de 500 membres par mois en raison de pertes d'emplois
irréversibles.
Jeff Rose, président du Syndicat canadien de la fonction
publique (SCFP)
Au cours des trois dernières années, 40 000 membres
se sont joints à nous. C'est énorme...
Dans l'ensemble, on peut dire que les syndicats canadiens,
confrontés à une négociation de compromis,
ont été beaucoup plus fermes et ont mieux
réussi que leurs homologues américains à
résister aux employeurs des secteurs public et privé
déterminés à faire porter à leurs propres
employés le fardeau de la récession.
Source: Canadian Union Movement in the 1980s: Perspectives
from Union Leaders, Pradeep Kuman and Denis Ryan, éds. (Queens:
Industrial Relations Centre, 1988).
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