Dans
le Bas-Canada, une élite anglophone
exclut dans une large mesure la majorité
francophone du pouvoir. En décembre
1837, les Patriotes, surtout des agriculteurs
faiblement armés conduits par
Louis-Joseph Papineau, lancent une insurrection.
Des troupes britanniques les défont
au cours de violents combats le long
du Richelieu et à Saint-Eustache,
près de Montréal. Un second
soulèvement en 1838 au sud de
Montréal se terminera aussi par
une défaite.
En
décembre 1837, des radicaux du
Haut-Canada conduits par William Lyon
Mackenzie, irrités par le favoritisme
politique et la corruption, tentent sans
succès de prendre Toronto. De
nombreux rebelles fuient aux États-Unis,
où ils organiseront plusieurs
raids contre le Haut-Canada en 1838.
Ces rébellions sont à l’origine
de l’Acte d’union, qui réunit
en 1841 le Haut et le Bas-Canada pour
constituer la province du Canada.
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