En
avril 1915, la 1re Division canadienne
combattit au cours de la sinistre deuxième
bataille d’Ypres, en Belgique,
où les Allemands introduisirent
les gaz toxiques sur le front occidental.
La guerre se retrouva dans une impasse.
Vers la fin de cette année, les
deux camps creusèrent une complexe
série de tranchées humides
et inconfortables protégées
par des barbelés. Les hommes y
vivaient pour se dissimuler et échapper
au feu des mitrailleuses et de l’artillerie
qui balayait les champs de bataille.
Une
guerre d’usure coûteuse suivit
pendant plus d’un an, et d’autres
divisions canadiennes se joignirent à
la lutte. À la fin de l’été
et à l’automne 1916, les
Canadiens combattirent dans des conditions
exténuantes pour ne progresser
que de quelques kilomètres sur
le front de la Somme. En octobre 1916,
le Corps d’armée canadien
comportait quatre divisions d’infanterie
soutenues par d’importantes forces
d’artillerie, de cavalerie, de
génie et auxiliaires, 80 000 hommes
en tout.
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