En
juin 1917, le lieutenant-général
sir Arthur Currie devint le premier Canadien
à commander le Corps d’armée
canadien. En octobre et novembre de la
même année, combattant sur
de terrifiants champs de bataille dans
la boue jusqu’à la taille,
le Corps prit Passchendaele, en Belgique,
subissant la perte de 16 000 hommes,
morts ou blessés. Du 8 août
1918 à l’Armstice du 11
novembre, les Canadiens furent au premier
rang de l’avance alliée
qui vint enfin à bout de l’Allemagne.
On parle de cette période comme
des « Cent Jours » du Canada.
Le général Erich Ludendorff,
alors chef d’état-major
de l’armée allemande, dit
du 8 août, le premier jour de l’offensive
des Canadiens à Amiens, que ce
fut « le jour noir de l’armée
allemande ». Quand la guerre prit
fin, le Corps était parvenu à
Mons, en Belgique. Le coût de la
victoire fut élevé : dans
les trois derniers mois, les Canadiens
avaient perdu 45 000 hommes, tués
ou blessés.
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