La Démocratie en guerre :  
Les journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale
Préambule, introduction à la Deuxième Guerre mondiale Le Canada et la guerre Opérations L'holocauste
  - L'invasion de la Pologne, 1939
  - La bataille de l'Atlantique
  - L'invasion de l'Europe occidentale, 1940
  - La bataille d'Angleterre
  - L'invasion des Balkans
  - L'offensive de bombardement
  - Les campagnes d'Afrique du Nord, 1940-1943
  - La guerre en Chine, 1937-1945
  - Hong Kong, décembre 1941
  - Dieppe, le 19 août 1942
  - La campagne des îles Aléoutiennes, 1942-1943
  - Les campagnes de Birmanie, 1941-1945
  - Les campagnes de Sicile et d'Italie, 1943-1945
  - La campagne du Nord-Ouest de l'Europe, 1944-1945
  - Le jour J et la campagne de Normandie
  - La libération des Pays-Bas, 1944-1945
 
  Rechercher dans les archives de journaux  
 
Rechercher :

Trouver :
Emplacement :



Recherche détaillée
Opérations
China, First to Fight! (La Chine, première au combat!) - AN19880207-005
China, First to Fight! (La Chine, première au combat!)

La guerre en Chine, 1937-1945

Le Japon était une puissante nation insulaire ne disposant pas de ressources, alimentaires ou autres, suffisantes pour assurer sa survie. La Chine voisine, faible et en plein chaos, était le pays idéal à exploiter. En 1931, la garnison japonaise s'empara de la province chinoise de Mandchourie, faisant d'elle un fantoche de Tokyo. En 1937, l'armée japonaise conquit une grande partie de l'Est de la Chine, la partie la plus fertile et la plus peuplée du pays. L'année suivante l'ancienne capitale Pékin et la nouvelle, Nankin, tombèrent aux mains des Japonais.

En Chine, le gouvernement nationaliste (Kuomintang) de Tchang Kaï-chek luttait contre les communistes rebelles de Mao Tsé-toung. Face à la menace japonaise, les deux ennemis décidèrent cependant de mettre leur conflit en veilleuse pour lutter contre l'envahisseur. Ils menèrent des guerres presque séparées contre les Japonais. Les communistes, fortement implantés dans les campagnes du nord-ouest de la Chine, jouissaient d'un soutien considérable dans les villages et les régions rurales, ainsi que dans les régions sous contrôle japonais, mais ne disposaient que d'un équipement militaire rudimentaire. Quant aux nationalistes, implantés dans la région éloignée du Sichuan, disposaient d'une armée nombreuse mais moins motivée et moins bien dirigée que celle des communistes, malgré qu'ils disposaient d'un peu plus d'équipement militaire que ces derniers. Jusqu'en 1941, les nationalistes reçurent de l'équipement d'Union soviétique. Les Américains envoyèrent des troupes, des pilotes et du matériel aux nationalistes depuis l'Inde, par la route accidentée menant à la Birmanie, jusqu'à ce que la voie leur soit coupée par l'avance de l'armée japonaise en Birmanie ( voir Les campagnes de Birmanie, 1941-1945 ). Jusqu'à la réouverture d'une voie terrestre en 1945, toute aide militaire à la Chine dut être envoyée par avion à partir de l'Inde par-delà l'Himalaya.

La Chine ne fut pas un des fronts importants de la Deuxième Guerre mondiale. Toutefois, la plus grande partie de l'armée japonaise y était occupée à y maintenir l'ordre et cela limita l'action du Japon dans sa guerre contre les Alliés.

Articles de journaux d'intérêt


Articles en français



Articles en anglais