L'invasion de l'Europe occidentale par l'Allemagne, 1940
Une fois la Pologne occupée par l'Allemagne, il ne se passa
pratiquement plus rien pendant plusieurs mois. La guerre ne ressemblait pas
à une guerre, c'est ce que les Anglais l'appelèrent « la drôle
de guerre ». Puis au printemps 1940, l'
d'Hitler frappa à nouveau et par la fin de juin, l'Europe fut sous sa botte.
L'Allemagne attaqua soudainement le Danemark et la Norvège le 7
avril 1940. Le petit Danemark capitula sous la menace de voir sa capitale,
Copenhague, bombardée. Les Norvégiens, soutenus par douze
mille soldats anglais et français, résistèrent
jusqu'au début de juin.
Le 10 mai, les troupes allemandes lancèrent une attaque
dévastatrice contre la France, les Pays-Bas et la Belgique. Les
blindées allemandes, étroitement soutenues par
l'aviation, frappèrent à l'Ouest dans la région
accidentée et boisée des Ardennes, dans l'Est de la
Belgique, contournant ainsi les défenses de la ligne Maginot à la
frontière Est de la France, constituées de structures fixes
en béton, de canons et de champs de mines. Atteignant la Manche le
21 mai, les Allemands coupèrent les soldats britanniques de la
plupart des
françaises. Entre le 26 mai et le 4
juin, la Royal Navy et une flotte de navires britanniques ayant pour
équipage des citoyens héroïques permirent
d'évacuer de Dunkerque plus d'un quart de million de soldats
anglais et français sans leur matériel. L'Italie entra en
guerre le 12 juin et attaqua la France. Paris tomba aux mains des
Allemands deux jours plus tard. La France
capitula le 22 juin. Plus de 90 000 de ses citoyens avaient
péri.
Le Canada était présent en France lors de cette
tragédie. Le 242e
,
constitué partiellement de pilotes canadiens de la , faisait
décoller ses avions de combat Hurricane de terrains d'aviation
français. Des soldats de la 1ère
canadienne atterrirent en
France le 13 juin, mais ne participèrent jamais aux combats. Ils
réussirent à s'en sortir avec la majeure partie de leur
équipement. Trois destroyers canadiens contribuèrent
à évacuer les soldats de la côte
française. Le NCSM Fraser coula avec 47 membres
d'équipage et au moins 19 soldats britanniques lorsqu'il fut
accidentellement coupé en deux pendant la nuit par un
croiseur britannique.
Articles de journaux d'intérêt
Articles en français
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14 Canadiens ont participé à l'attaque aérienne de Sylt
Le Devoir, 26/03/1940
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Le Reich envahit trois neutres sur la route de France
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La plus grande bataille de tous les temps vient de s'engager
Le Devoir, 14/05/1940
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Une grande bataille fait rage au nord de Saint-Quentin
Le Devoir, 18/05/1940
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"L'offensive allemande vise les ports de la Manche, plutôt que Paris"
Le Devoir, 20/05/1940
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Texte de l'allocution de M. Churchill sur la guerre
Le Devoir, 20/05/1940
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Notre conception classique de la conduite de la guerre se heurta à une conception nouvelle' (M. Raynaud)
Le Devoir, 22/05/1940
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Le Devoir, 24/05/1940
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C'est une question de vie ou de mort pour l'empire' (George VI)
Le Devoir, 25/05/1940
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Dans les Flandres
Le Devoir, 27/05/1940
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Le rembarquement des troupes anglaises à Boulogne
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Le Devoir, 30/05/1940
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L'évacuation des troupes alliés à Dunkerque tirerait à sa fin
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Le Devoir, 10/06/1940
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Le Devoir, 11/06/1940
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Le Canada et l'entrée en guerre de l'Italie
Le Devoir, 11/06/1940
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"Les autorités françaises ont décidé de déclarer Paris ""ville ouverte"""
Le Devoir, /0613/1940
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Les Allemands à Paris - Le gouvernement français quitte Tours
Le Devoir, 14/06/1940
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"L""empire anglais continue la guerre"
Le Devoir, 17/06/1940
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Le régime du général Pétain
Le Devoir, 03/08/1940
Articles en anglais
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