Unités
1st Battalion, Canadian Mounted Rifles
Avec ses 750 hommes, la Police à cheval du Nord-Ouest avait plus de cavaliers expérimentés que la Force permanente. Son commissaire, L.W. Herchmer, offre de recruter, pour l'Afrique du Sud, une unité composée « de policiers, d'ex-policiers et de cowboys ». Ottawa accepte cette proposition quand il décide d'envoyer un deuxième contingent outre-mer. Le recrutement se fait dans les postes que la Police à cheval du Nord-Ouest occupe dans les territoires de l'ouest devenus depuis les provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta. Ce sont des policiers qui occupent 13 des 20 postes d'officiers et environ 40 pour cent de l'effectif des hommes.
Cette unité, le 2nd Battalion, Canadian Mounted Rifles (CMR), devient le 1st Battalion, CMR dans les mois suivant son débarquement au Cap, le 27 février 1900, jour où les Boers se rendent à Paardeberg. Les hommes craignent, durant un moment, que la guerre se termine sans qu'ils y aient participé. Mais, en mars et avril, ils font partie de l'expédition qui supprime une rébellion boer dans l'ouest de la Colonie du Cap avant de se joindre à la marche sur Pretoria et au-delà. Le bataillon s'en tire bien, même s'il est quelque peu handicapé par le changement de certains de ses officiers supérieurs tombés ou blessés au combat et le départ de son commandant, le Commissaire Herchmer, dont la santé s'est altérée. Le lieutenant-colonel T.D.B. Evans, du Royal Canadian Dragoons, le remplace. Malgré tout, le bataillon se fait un nom en plusieurs occasions et est réputé pour conduire des patrouilles agressives.