Le Canada & la guerre sud-africaine, 1899-1902

Insigne de chapeau canadien du temps de la guerre des Boers
Musée canadien de la guerre
1, place Vimy
Ottawa, Ontario
K1A 0M8
Tél. (819) 776-8600
Sans frais: 1-800-555-5621

Unités

1st Battalion, Canadian Mounted Rifles

Photos de la guerre des Boers, Deux cavaliers du 1st  Battalion, Canadian Mounted Rifles conversant dans le veld sud-africain, leurs Stetson laissant apparaître des signes d'usure. Leur tenue, adaptée aux conditions de service dans le veld, témoigne de l'influence de l'Ouest canadien. MCG AN19650036-003
Deux cavaliers du 1st Battalion, Canadian Mounted Rifles conversant dans le veld sud-africain, leurs Stetson laissant apparaître des signes d'usure. Leur tenue, adaptée aux conditions de service dans le veld, témoigne de l'influence de l'Ouest canadien.

Avec ses 750 hommes, la Police à cheval du Nord-Ouest avait plus de cavaliers expérimentés que la Force permanente. Son commissaire, L.W. Herchmer, offre de recruter, pour l'Afrique du Sud, une unité composée « de policiers, d'ex-policiers et de cowboys ». Ottawa accepte cette proposition quand il décide d'envoyer un deuxième contingent outre-mer. Le recrutement se fait dans les postes que la Police à cheval du Nord-Ouest occupe dans les territoires de l'ouest devenus depuis les provinces de la Saskatchewan et de l'Alberta. Ce sont des policiers qui occupent 13 des 20 postes d'officiers et environ 40 pour cent de l'effectif des hommes.

Cette unité, le 2nd Battalion, Canadian Mounted Rifles (CMR), devient le 1st Battalion, CMR dans les mois suivant son débarquement au Cap, le 27 février 1900, jour où les Boers se rendent à Paardeberg. Les hommes craignent, durant un moment, que la guerre se termine sans qu'ils y aient participé. Mais, en mars et avril, ils font partie de l'expédition qui supprime une rébellion boer dans l'ouest de la Colonie du Cap avant de se joindre à la marche sur Pretoria et au-delà. Le bataillon s'en tire bien, même s'il est quelque peu handicapé par le changement de certains de ses officiers supérieurs tombés ou blessés au combat et le départ de son commandant, le Commissaire Herchmer, dont la santé s'est altérée. Le lieutenant-colonel T.D.B. Evans, du Royal Canadian Dragoons, le remplace. Malgré tout, le bataillon se fait un nom en plusieurs occasions et est réputé pour conduire des patrouilles agressives.