La Démocratie en guerre :  
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Le Canada et la guerre
Obsèques en mer d'un marin de la MRC tué sur le NCSM Assiniboine au cours d'une opération qui a permis au destroyer canadien de couler le sous-marin allemand U-210. - AN19880063-001 #8
Obsèques en mer d'un marin de la MRC tué sur le NCSM Assiniboine au cours d'une opération qui a permis au destroyer canadien de couler le sous-marin allemand U-210.

Les Forces armées canadiennes : Les pertes

Pendant la guerre, 42 042 hommes et femmes des forces armées du Canada sont morts : 22 917 servaient dans l'Armée canadienne, 17 101 dans l'ARC et 2 024 dans la MRC. En outre, 54 414 ont été blessés et 8 995 ont été faits prisonniers.

Il y a eu des pertes terribles à Hong Kong en décembre 1941 et à Dieppe en août 1942, mais l'Armée canadienne n'a pas connu de pertes de façon soutenue avant 1944, quand la pénible progression vers le nord de la péninsule italienne et dans la tête de pont de Normandie causa des pertes plus importantes que prévu dans l'infanterie. À la fin de 1944, de nombreuses compagnies d'infanterie, dont les effectifs s'élevaient normalement à plus de cent soldats, se sont retrouvés avec seulement une trentaine de fusiliers. Ces lourdes pertes ont joué un grand rôle dans la décision du gouvernement d'envoyer des conscrits outre-mer ( voir Conscription ).

Un grand nombre de Canadiens ont été victimes de l'offensive de bombardement contre l'Allemagne, particulièrement lors des batailles aériennes de la Ruhr, en 1943, et de la bataille de Berlin à l'hiver 1943-1944 où l'ARC a subi des pertes humaines à un rythme plus élevé que ce que le système d'entraînement pouvait remplacer à court terme. Ces lourdes pertes ne furent endiguées que lorsque le Bomber Command, se préparant à la campagne de Normandie, fit porter son action sur des cibles plus rapprochées dans la France occupée, d'où des vols plus courts et des défenses allemandes moins nombreuses.

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