La Démocratie en guerre :  
Les journaux canadiens et la Seconde Guerre mondiale
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Le Canada et la guerre
C'est là-bas qu'on les arrête! Aidez-moi! - AN19890326-009 [PCDN=3158-2011-1257-013]
C'est là-bas qu'on les arrête! Aidez-moi!

Les Forces armées canadiennes

La marine, l'armée et l'aviation canadiennes de la Deuxième Guerre mondiale étaient toutes trois, à l'origine, constituées de très petites forces permanentes appuyées par des réservistes qui s'entraînaient quand ils le pouvaient le soir, la fin de semaine et l'été. Les trois forces en vinrent à avoir, pendant le conflit, des effectifs plus de cent fois supérieurs à ceux d'avant-guerre. Cette croissance ne se fit pas sans mal. Toutes eurent de la difficulté à trouver des chefs solides et compétents et eurent recours à de nombreux officiers venus du civil, mais la direction des forces demeura dans l'ensemble entre les mains de ceux qui s'y trouvaient déjà avant le déclenchement de la guerre.

Les autorités britanniques acceptaient difficilement que le Canada soit devenu indépendant de la Grande-Bretagne, sa « mère-patrie ». Au cours de la Première Guerre mondiale, le gouvernement canadien et ses soldats en Grande-Bretagne durent faire des pieds et des mains pour obtenir que les Britanniques reconnaissent le caractère véritablement canadien du Corps expéditionnaire canadien. Au début de la Deuxième Guerre mondiale, le gouvernement britannique et les officiers de l'Armée britannique étaient conscients que l'Armée canadienne ne leur appartenait plus, mais ils s'attendaient toujours à pouvoir en utiliser les composantes à leurs propres fins et selon leur bon plaisir. Les officiers supérieurs de la Royal Air Force préféraient la simplicité d'une force aérienne impériale unique. Cela ne leur plaisait pas d'avoir des escadrons distincts pour les équipages canadiens et ils s'opposaient au regroupement de ces escadrons en formations canadiennes. La marine fut soumise à des pressions tant britanniques qu'américaines pour que ses navires puissent être utilisés sans la permission des dirigeants canadiens.

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